L’abeille noire est la sous-espèce d’abeille domestique présente, depuis des milliers d’années, dans l’ouest de l’Europe, des Pyrénées à la Scandinavie. A chaque terroir, l’abeille noire développe ses propres capacités d’adaptation à la flore locale, y assurant une pollinisation optimale et régulière. Ainsi, l’abeille noire d’Alsace ne présente pas les mêmes caractéristiques que sa cousine bretonne, de même que l’abeille noire provençale est bien différente de celle des Ardennes. C’est pourquoi, on parle volontiers d’abeilles noires locales. 

Or, aujourd’hui, cette abeille locale, extrêmement bien adaptée à son milieu, est pourtant en voie d’extinction. Tout d’abord, elle subit, comme tous les autres insectes pollinisateurs, les méfaits de l’agriculture intensive. Mais elle doit également faire face à une pratique apicole qui s’est largement étendue depuis un demi-siècle : l’importation massive d’abeilles étrangères et l’utilisation d’abeilles hybrides afin de renouveler rapidement les cheptels et d’en augmenter la rentabilité. Le problème, c’est que ces abeilles importées se croisent avec les abeilles locales, altérant petit à petit le formidable patrimoine génétique de ces dernières. A terme, les abeilles domestiques ne comportent ni les caractéristiques recherchées chez l’abeille importée (principalement la douceur et la productivité), ni les capacités de résistance de l’abeille locale. On finit par obtenir des abeilles plus fragiles face aux nombreuses maladies et parasites, des abeilles également plus dépendantes de l’homme (nourrisement, traitements…).

Les apiculteurs travaillant avec l’abeille locale, aujourd’hui, sont encore largement minoritaires. Et pourtant, elle se prête particulièrement bien à une pratique sédentaire, assurant une production de miel et une pollinisation des végétaux locaux régulières. Finalement, choisir de travailler avec l’abeille locale, c’est faire le choix d’une apiculture plus durable.

Les essaims sont à réceptionner sur place au printemps. Vous pouvez effectuer le transvasement le jour de l’enlèvement ou nous confier vos ruchettes (ou ruches) quelques semaines avant.

Possibilité d’acheter une ruche en même temps que l’essaim. Les ruches sont fabriquées sur l’exploitation avec du bois local. Le bois est ensuite traité à la peinture suédoise faite maison (peinture écologique) ou à l’huile de lin et essence de térébenthine pour un rendu naturel.